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L’Etat concrétise l’achat d’énergie à la centrale Sahofika

  • lovaratovomalala
  • 16 nov. 2021
  • 2 min de lecture

C’est parti pour le projet Sahofika qui consistera en la mise en place de la plus grande centre hydroélectrique de Madagascar sur la fleuve Onive, à 100 km au sud-Est d’Antananarivo et à proximité des chutes de Tsinjoarivo. La signature de contrat de concession et d’achat d’énergie de cette centrale avec la société NEHO (Nouvelle Energie Hydroelectrique de l’Onive) a eu lieu hier au palais d’Iavoloha. Elle a également été marquée par la signature du Projet de renforcement et d’interconnexion des réseaux de transport d’énergie électrique à Madagascar – phase 2 (Prirtem2) financé par la Banque africaine de développement. A travers cette centrale de Sahofika, la capacité nationale de production d’énergie va accroître significativement. Elle aura une capacité de 192 MW extensible jusqu’à 300 MW et bénéficiera au réseau interconnecté Antananarivo, Toamasina et Fianarantsoa. Le projet contribuera par ailleurs à la mise en œuvre de la transition énergétique dans le pays, par l’utilisation de l’énergie hydroélectrique. La mise en service de Sahofika pourrait permettre à la Jirama d’économiser environ 100 millions d’euros par an en coût de carburant et éliminer ainsi progressivement les subventions de l’Etat et profitera à environ huit millions d’usagers. Le coût total de l’investissement de ce projet s’élève à 900 millions d’euros y compris les frais financiers et la durée de la concession de 25 ans. L’État Malagasy deviendra ainsi a égalconsentie à hauteur de 20%. Le coût de l’EPC (Ingénierie et Construction) quant à lui est un point crucial du projet. Il a fait l’objet de négociations intensives et très techniques ayant permis de revoir à la baisse l’investissement et de réduire le prix final du kilowattheure auprès des consommateurs. Ainsi, les hypothèses du tarif moyen sur les 25 ans, initialement de 5,90 cents d’euros/kwh ont été abandonnées. Le tarif est ramené à 4,96 cents d’euros/kwh. « Il a fallu absolument optimiser le cout d’investissement, raison pour laquelle la concrétisation de ce projet a pris du temps. Tout au long des réunions de travail et des négociations, des acquis positifs et constructifs ont été finalement réalisés. De nombreuses réunions de travail et des négociations ont été menées pour que ce projet voit le jour dans les meilleures conditions et qu’il se concrétise dans une démarche de partenariat mutuellement bénéfique pour l’intérêt des Malagasy et de Madagascar », a déclaré Andry Rajoelina.


(source : Madagascar-Tribune.com)

 
 
 

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